Depuis 30 ans, les taux d’intérêt ne cessent de baisser. Le phénomène, qui n’inquiétait guère à ses débuts (la baisse des taux conduisant à une appréciation de la valeur des portefeuilles obligataires), est devenu plus préoccupant au fur et à mesure que les taux longs se rapprochaient de niveau très bas, dans un environnement économique de croissance et d’inflation faible.
Depuis la crise de 2008 et les injections massives de liquidités des banques centrales, la pression sur la courbe des taux a été considérable et la thématique du rendement s’est faite année après année plus urgente.
Ce qui constitue une aubaine pour les entreprises ou un Etat surendetté (le coût de financement étant très bas) est aussi un casse-tête pour les épargnants qui cherchent à la fois sûreté et une rémunération adéquate à leurs besoins financiers de long terme.