Dans un communiqué publié lundi 8 octobre, le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) estime que pour « limiter le réchauffement planétaire à 1,5 °C, il faudrait modifier rapidement, radicalement et de manière inédite tous les aspects de la société », dans le but de « rendre la société plus durable et plus équitable. »
Les « conséquences d’un réchauffement planétaire de 1 °C sont déjà bien réelles, comme l’attestent l’augmentation des extrêmes météorologiques, l’élévation du niveau de la mer et la diminution de la banque arctique », observe ainsi Panmao Zhai, coprésident du groupe de travail I du GIEC, cité dans le communiqué.
Ce changement de 0,5 °C semble peu important en apparence, mais ses implications sont elles très importantes. Par exemple, un réchauffement planétaire de 1,5 °C se traduirait par une probabilité que l’océan arctique soit libre de glace en été ne soit que d’une fois par siècle contre une fois tous les dix ans s’il était limité à 2 °C.