Marchés émergents : pas encore un « call » contrariant

Les marchés émergents sont l’actif le moins aimé des investisseurs, selon la dernière enquête de Bank of America Merrill Lynch.

Jocelyn Jovène 20.02.2014
Facebook Twitter LinkedIn

« Renversement total de situation par rapport à il y a 5 ans, les marchés émergents sont la principale source de risque pour la stabilité des marchés financiers, tandis que les marchés développés et leur risque de défaut sont considérés comme minimes. »

Voilà en quelques mots le ressenti de la dernière enquête de Bank of America Merrill Lynch auprès des investisseurs.

Si la classe d’actifs est la moins « aimée » des investisseurs, ces derniers sont plus nombreux à reconnaître que sa valorisation est faible, au point qu’elle est de plus en plus considérée comme un pari (« call ») « contrariant ».

« Pour s’exposer aux marchés émergents, il faudrait que l’un des événements suivants se produise, écrivent les stratégistes de Merrill Lynch : un pic sur les rendements des bons du Trésor, un point bas dans les anticipations de croissance de l’économie chinoise et la fin des sorties de capitaux. »

Actuellement, l’exposition à la classe d’actifs atteint les plus bas niveaux vus en 2009. Seule la Chine semble quelque peu épargnée, mais il s’agit plus d’un pari tactique pour jouer un rallye de manière ponctuelle.

 

Facebook Twitter LinkedIn

A propos de l'auteur

Jocelyn Jovène

Jocelyn Jovène  est analyste financier senior et rédacteur en chef de Morningstar France.