L’annonce par BNP Paribas d’un résultat net de 4 milliards d’euros et d’une rentabilité des fonds propres tangibles de 11,3% au terme du premier semestre 2015 souligne d’après nous le caractère intact de l’avantage concurrentiel de la banque, en dépit du ralentissement économique en Europe.
BNP a profité d’une base de comparaison favorable, le premier semestre 2014 ayant été marqué par l’amende infligée par les Etats-Unis, tandis que le regain de volatilité sur les marchés a profité aux activités de banque de financement et d’investissement.
Au sein de cette division, le produit net bancaire et le résultat avant impôts ont bondi de respectivement 16% et 26% par rapport au premier semestre 2014, grâce à des performances solides sur les marchés de matières premières, de taux et actions. Selon nos estimations, la division a dégagé une rentabilité du capital alloué de 23%. Nous avons toutefois été surpris par l’annonce de nouvelles mesures de restructurations au sein de l’activité malgré ces résultats.