Au cours de la semaine passée, peu de nouvelles sur l’économie ou les résultats des entreprises ont été publiées. Les marchés en ont donc profité pour se focaliser sur les discours de différents représentants de la Fed. Certains ont évoqué une réduction des achats d’actifs par la Fed dès les mois de septembre ou d’octobre, conduisant à un recul de la Bourse que l’on n’avait pas vu depuis quelques temps.
Les statistiques sont raisonnables : les inscriptions au chômage reculent, le secteur des services accélère, les prix des maisons rebondissent et les statistiques du commerce s’améliorent. En principe, toutes ces données devraient conduire à des craintes accrues de réduction des achats d’actifs par la Fed, pesant sensiblement sur les marchés. Pourtant, les taux d’intérêt n’ont quasiment pas bougé tandis que les actions et les matières premières cédaient du terrain.
Les nouvelles internationales étaient de meilleure facture, la Chine affichant de meilleures statistiques du commerce extérieur, et l’Europe publiant des chiffres de production en amélioration. Au regard des problèmes de dette en Europe, il est toutefois difficile de penser que le pire est passé. Les exportations progressent, l’austérité est moins pressant et le consommateur est plus enclin à dépenser, ce qui peut contribuer à arrêter les difficultés du continent, pour l’instant.