Euronext a réitéré son objectif de 60 millions d'euros d'économies d'ici aux trois prochaines années, mais envisage d'accélérer son calendrier.
L'opérateur de Bourses, redevenu récemmment une entreprise cotée suite à sa scission du groupe américain ICE, a enregistré un résultat net de 36,2 millions d'euros au terme du premier semestre 2014, contre 85,6 millions d'euros un an plus tôt, en raison notamment d'une augmentation significative de la charge d'impôts, selon un communiqué de presse.
Le chiffre d'affaires d'Euronext au deuxième trimestre ressort en hausse de 5,2% sur une base ajustée (avec la prise en compte du nouveau contrat de compensation des produits dérivés avec LCH.Clearnet) à 116,3 millions d'euros et de 16,9% sur la base des chiffres publiés à la faveur d'une très forte activité de cotation et de volumes soutenus dans les activités au comptant.
L'EBITDA est ressorti à 58,1 millions d'euros, contre 56,7 millions d'euros un an plus tôt, soit une marge d'EBITDA de 46,3% contre 43,5% un an plus tôt.
Euronext avait dit viser à l'horizon 2016 un taux de croissance annuel moyen du chiffre d'affaires d'environ 5% et une marge d'Ebitda d'environ 45%.