L’industrie de la gestion collective n’en finit pas de faire sa mue. C’est ce qui ressort de l’enquête réalisée par Skandia IG au niveau mondial auprès d’un panel de sociétés de gestion représentant un total près de 2.000 milliards de dollars d’encours.
Parmi les évolutions pointées par les professionnels, un développement des commissions de sur-performance. Ces commissions, lorsqu’elles sont calculées sur une base relative (sur-performance par rapport à un indice de référence), sont de nature à permette d’aligner les intérêts du gérant avec ceux de l’investisseur. Mais parallèlement ils s’attendent à une baisse des frais de gestion annuels. Cette tendance est liée, selon les répondants, à la concurrence des ETF qui eux affichent souvent des frais plancher.
Autre enseignement, le développement de l’architecture ouverte. Alors que sur certains marchés, comme la France par exemple, une bonne partie de la distribution de fonds est réalisée dans le cadre d’une « architecture fermée » où les réseaux bancaires ou d’assurance vendent essentiellement les produits maison, les professionnels s’attendent à ce que les plateformes de distribution et les courtiers, qui donnent accès à une plus large palette de fonds, gagnent du terrain au cours des 3 prochaines années.