La France peut améliorer le traitement des investisseurs

Le pays a reçu une note « C » dans le cadre de l’étude mondiale de Morningstar sur l’expérience des investisseurs dans les fonds.

Morningstar 09.06.2015
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Entre la Corée, les Etats-Unis en haut du classement et la Chine en bas du classement, la France est un marché qui peut encore faire de gros progrès dans le sort qu’elle réserve aux investisseurs, selon l’étude mondiale de Morningstar sur l’expérience des investisseurs qui placent leur argent dans des fonds.

La note de chaque pays, comprise entre « A » à « D+ » (graphique), s’appuie sur une série de quatre critères (réglementation et fiscalité, transparence, frais et commissions, commercialisation et supports de communication).

Source: Morningstar.

La France est en retard sur de nombreux pays européens. Sa note moyenne est notamment pénalisée par « son manque de transparence sur la communication des inventaires de portefeuille au public » et par le maintien des rétrocessions dans la commercialisation des fonds – alors que de nombreux pays les ont interdites. Ces deux points ont d’ailleurs valu à la France de voir sa note dégradée par rapport à l’édition 2013 de l’étude (« C+ »).

Parmi les points positifs, l’Hexagone dispose d’une réglementation comparable aux autres pays qui suivent la directive UCITS et est bien noté sur l’aspect réglementaire la pratique des « soft dollars » y est peu répandue, souligne Morningstar.

La Belgique, Hong Kong, Singapour, l’Afrique du Sud, l’Espagne ont une note comparable à la France. Mais le pays est distancé par d’autres partenaires européens comme les Pays-Bas, le Royaume-Uni, la Suède, le Danemark, la Finlande (nouveau pays intégré dans le périmètre de l’étude), la Norvège, la Suisse ou l’Allemagne.

La Corée est le seul pays à avoir la meilleure note avec les Etats-Unis. Le pays, qui était noté B+, a fait d’importants progrès en matière de commercialisation des fonds.

Les Pays-Bas ont progressé en obtenant la note « A- » (contre « B » en 2013), « grâce aux améliorations observées dans les domaines des frais et commissions, de la commercialisation et des supports de communication en partie liée à l’interdiction récente des commissions des conseillers financiers », observe Morningstar.

L’intégralité de l’étude est disponible sur le site de Morningstar.

 

 

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