Focus Fonds : Ninety One Emerging Markets Local Currency Debt

Cette stratégie fait preuve de quelques faiblesses dans les environnements de marché adverses.

William Chow 17.03.2021
Facebook Twitter LinkedIn

Le fonds Ninety One Emerging Markets Local Currency Debt est géré par une équipe disposant de profondeur, d’importantes ressources et de la stabilité, mais sa gestion du risque de baisse laisse le portefeuille vulnérable à des replis significatifs en période d'aversion au risque accrue.

La stratégie obtient une note des analystes Morningstar « Bronze » pour ses parts les moins chères, tandis que les parts les plus chères sont notées « Neutral » ou « Negativ ».

Werner Gey van Pittius a co-géré cette stratégie depuis 2012, Antoon De Klerk n'a commencé à co-gérer le portefeuille qu'en 2017 lorsqu'il a remplacé Peter Eerdmans.

Eerdmans avait co-géré la stratégie depuis sa création en 2006 et il reste impliqué en fournissant des vues « top-down » en tant que co-responsable de l'équipe de la dette des marchés émergents.

Malgré le court mandat de De Klerk en tant que co-gérant, il a mis davantage l’accent sur les coûts de transaction grâce à son approche de rendement absolu, qui complète le biais « value » de Gey van Pittius.

Le suivi par De Klerk de la région de l'Amérique latine a également contribué à atténuer les inquiétudes liées au départ de Michael Hugman en août 2020, dont le rôle sera remplacé à partir de la mi-mars 2021.

Le cadre structuré et établi de longue date s'appuie sur des apports quantitatifs et qualitatifs fondamentaux pour l'analyse « top-down » et « bottom-up », et utilise un système de classification des risques pays pour la diversification.

Il y a eu un certain nombre d'améliorations du processus d’investissement au fil des années. Les deux initiatives en 2020 ont donné un poids légèrement plus élevé au tableau de bord quantitatif, et un score structurel a été ajouté dans sa composante qualitative.

Les améliorations passées telles que le mécanisme de déclenchement de la gestion de la baisse du portefeuille en 2013 n'ont pas été efficaces, et l'absence de limites strictes (« stop-loss ») a conduit à des replis significatifs, ce qui nous empêche d’avoir une conviction plus marquée quant au processus d'investissement.

Nous évaluons l’historique de performance depuis décembre 2012, lorsque Gey van Pittius a été promu co-gérant.

Depuis lors, jusqu'en février 2021, la stratégie a pris du retard par rapport à l'indice de référence de la catégorie Morningstar en monnaie locale des obligations des marchés émergents mondiaux de 68 points de base malgré une performance décente en 2020 après un repli assez important en début d’année.

Les investisseurs doivent être conscients de la tendance de la stratégie à sous-performer durant les périodes de forte volatilité.

 

© Morningstar, 2021 - L'information contenue dans ce document est à vocation pédagogique et fournie à titre d'information UNIQUEMENT. Il n'a pas vocation et ne devrait pas être considéré comme une invitation ou un encouragement à acheter ou vendre les titres cités. Tout commentaire relève de l'opinion de son auteur et ne devrait pas être considéré comme une recommandation personnalisée. L'information de ce document ne devrait pas être l'unique source conduisant à prendre une décision d'investissement. Veillez à contacter un conseiller financier ou un professionnel de la finance avant de prendre toute décision d'investissement.

Facebook Twitter LinkedIn

A propos de l'auteur

William Chow  est analyste fonds chez Morningstar.