Le groupe pétrolier BP a annoncé comptabiliser des charges de dépréciation après impôt au cours du deuxième trimestre de 13 milliards de dollars à 17,5 milliards de dollars, en raison de la baisse de ses hypothèses de prix à long terme pour le pétrole et le gaz naturel.
La baisse des prix intervient alors que BP réévalue l’impact de la pandémie de coronavirus sur la demande d’énergie ainsi que l'impact de la transition énergétique vers une économie à plus faible émission de carbone qui devrait s’accélérer au lendemain de la pandémie.
Son nouveau barème de prix est de 55 dollars par baril de Brent et de 2,90 dollars par million d'unités thermiques britanniques Henry Hub de 2021 à 2050. Le groupe s'attend également à un prix du carbone CO2 de 100 dollars par tonne métrique en 2030.