Le débat entre gestion passive et active a enrichi de nombreux universitaires, conseillers et gérants d’actifs. Ce type de débat ne sert pas les investisseurs.
Cela ne veut pas dire que la gestion passive n’est pas un bon moyen d’investir. Au contraire. Mais lorsqu’elle devient un moyen pour les conseillers financiers de se décharger de leur responsabilité fiduciaire, il est important de se poser les bonnes questions.
Je vois trois sujets : 1) les fondements mathématiques de l’indexation qui sont souvent exagérés ; 2) le débat théorique entre gestion passive et active n’est pas pertinent pour les choix que font la plupart des investisseurs ; 3) ce débat distrait les investisseurs des questions les plus importantes, en l’occurrence construire de meilleurs portefeuilles.