Traditionnellement, les observateurs qui souhaitaient se faire une idée de l’état de l’économie chinoise suivaient des indicateurs tels que la consommation d’électricité, le PMI manufacturier, le taux d’investissement ou l’évolution des exportations.
Mais cela, c’était avant. Depuis que, sous l’impulsion du nouveau pouvoir central, le pays gère, certes dans la douleur, sa mue d’une économie tirée par l’investissement industriel et les exportations à une économie centrée sur la consommation domestique et les services, il est plus opportun de regarder le taux d’occupation des hôtels, les dépenses de commerce électronique, le nombre de polices d’assurance souscrites ou la vente de billets de cinéma, observe Yu Baijing, co-gérante du fonds Comgest Growth Greater China (noté « Bronze » par Morningstar).
Cette transition a récemment provoqué une violente correction boursière en Chine et de nouvelles craintes sur le ralentissement de l’économie, voire un « hard landing ». Des réactions très exagérées selon la gérante.