Un investisseur qui partirait en 2014 d’une feuille blanche pour construire un portefeuille de titres ou une allocation d’actifs serait dans une situation bien inconfortable.
D’un côté, l’environnement de taux bas rend les obligations extrêmement chères dans une optique de long terme, tandis que la perspective d’une remontée graduelle des taux contraint l’investisseur à privilégier des maturités plutôt courtes (pour se prémunir du risque de duration). En même temps, la recherche de rendement oriente la poche obligataire vers des supports d’investissements sensiblement plus risqués, voire à la frontière des actions (obligations convertibles).
Dans l’univers des actions, les choses sont également compliquées. Aidés par la politique monétaire ultra-accommodante de la Fed, les indices américains sont à des plus hauts historiques, tout comme les résultats des entreprises et leur niveau de marge.