Les stratégistes de la Société Générale ont porté de 42% à 55% le poids des actions dans leur allocation modèle, la pondération des actions américaines étant portée de 7% à 20%, au motif qu’il est inopportun d’aller à l’encontre de l’action de la Fed (décalage significatif du durcissement de la politique monétaire et raffermissement du cycle économique américain).
« Nous anticipons une certaine exubérance (l’objectif du S&P 500 a été relevé de 8% pour 2014), fondée sur une expansion des multiples qui sera alimentée par les injections de liquidités », écrivent-ils dans une note datée du 3 décembre.
La banque recommande de ne pas s’exposer aux marchés émergents (« ne pas attraper un couteau qui tombe »), et de profiter de politiques monétaires très accommodantes au Japon et dans la zone euro. Dans l’ensemble, la banque estime que les actions et obligations de cette région devraient surperformer ceux du marché américain.