Le prospectus complet fait partie des documents incontournables à consulter avant de souscrire à un fonds. Y figurent des informations essentielles pour l’investisseur.
La lecture du prospectus permet notamment de :
- Savoir si le fonds peut convenir à vos attentes
Le prospectus énonce les classes d’actifs sur lesquelles le fonds est investi, les produits financiers qu’il s’autorise à détenir, et dans quelles proportions. Les risques auxquels est confronté l’investisseur sont également listés : risque de perte en capital, risqué lié au marché actions, risque lié à l’utilisation de produits dérivés etc. Cela donne un premier aperçu du profil de rendement-risque qu’on peut attendre du fonds.
D’autre part, le prospectus décrit le type de souscripteurs auxquels s’adresse le fonds. Certains fonds ou certaines parts se destinent ainsi aux investisseurs institutionnels ou à des investisseurs présentant certaines caractéristiques (salariés de la société de gestion etc…). En outre, il peut exister des minima d’investissement (minimum de souscription initiale ou ultérieure, en montant absolu ou en nombre de parts).
- Connaître les acteurs impliqués dans la gestion
Le prospectus fait le point sur les différents intervenants qui ont un rôle à jouer dans la vie du fonds.
La société de gestion est responsable de la gestion quotidienne du fonds pour le compte des investisseurs. Le dépositaire est le « gardien des actifs » du fonds, il a la responsabilité légale et pénale des actifs qui lui sont confiés. Le valorisateur est quant à lui en charge de calculer la valeur des actifs, sur la base des cours de bourse pour les actifs cotés.
Pour garantir leur entière indépendance, ces deux dernières entités ne doivent normalement afficher aucun lien capitalistique avec la société de gestion.
- Avoir une idée des frais qui seront facturés
Le prospectus détaille les charges qui s’appliquent à l’investisseur, et notamment ceux qui entrent dans la composition des « frais courants » tels que présentés par le DICI.
L’investisseur peut ainsi connaître le montant exact des frais de gestion, des éventuels frais administratifs et commissions de mouvement (perçues par le dépositaire et, le cas échéant, perçues par la société de gestion).
Est également détaillée la méthode de calcul de la commission de surperformance et l’existence ou non d’un « high watermark ». Ce dernier permet de s’assurer qu’aucune commission de performance ne soit prélevée avant qu’une sous-performance précédente n’ait été comblée.