Selon les données de Morningstar, en avril, entre le meilleur fonds passif (en termes de performance absolue) et le plus mauvais, il y a plus de 17 points de pourcentage d’écart (sur la base des fonds enregistrés à la vente en France, produits à effet de levier et vente à découvert exclus).
L’univers des ETP
Le « Top 5 » des Exchange Traded Products voit deux produits exposés au secteur de l'élevage de bétail.
Nous trouvons ensuite trois fonds dédiés aux marchés émergents, notamment la Pologne et la Turquie. Dans ce pays, le marché a plutôt bien réagi au résultat du référendum du 16 avril qui a vu la victoire du « Oui » avec 51,3% des voix, ce qui augmente considérablement les pouvoirs du président Recep Tayyip Erdogan. La livre turque s’est appréciée en deux semaines de plus de 5% par rapport au dollar, après une longue période de faiblesse.
Malgré les plaintes de fraude et les interrogations soulevées par de nombreux observateurs internationaux, les investisseurs ont accueilli positivement le résultat, l'incertitude liée à une éventuelle victoire du « Non » ayant été évitée. Toutefois, le rallye pourrait être de courte durée, estiment les analystes de Commerzbank : « Ces mouvements sont peu susceptibles de durer longtemps, car les marchés seront probablement confrontés aux principaux défis politiques de la Turquie, surtout ceux qui concernent les relations avec les Etats-Unis, la Russie et l'Europe, sans oublier la question kurde », lit-on dans une analyse publiée par la banque allemande.
Dans le « Flop 5 » du mois, on trouve des produits agricoles, tels que le cacao et le café, traditionnellement volatiles, ainsi que deux fonds exposés au marché du pétrole et un dédié aux métaux industriels tels que le nickel.
L’univers des fonds indiciels
En ce qui concerne les fonds passifs non cotés, le classement des meilleurs Index Funds du mois est très hétérogène. On trouve deux produits exposés au marché boursier français, ainsi que deux fonds dédiés aux actions européennes (à la fois de petite taille et de grande capitalisation).
Le Fonds Monétaire International a relevé ses prévisions de croissance sur la zone euro pour 2017 à 1,7%, contre 1,6% en janvier. « Les prévisions post-Brexit, en juillet 2016, étaient de 1,4% », rappelle Robert Johnson, directeur de la recherche économique de Morningstar. « Pour une région qui a connu une croissance très lente au cours des dernières années, qui a été frappée par le terrorisme et par des résultats électoraux surprenants, le changement est remarquable. Sur la base des résultats du premier trimestre et sur les dernières données du secteur manufacturier, nous pensons que le FMI est encore trop prudent sur l'Europe », a-t-il ajouté.
Du côté des baisses, en revanche, nous trouvons le marché canadien et les paniers diversifiés de matières premières.
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