« Convaincu que le marché des télécoms est à l’aube d’une nouvelle ère de croissance portée par le développement exponentiel des usages numériques » et du positionnement de Bouygues Telecom, sa maison-mère, le groupe Bouygues a décidé mardi de ne pas donner suite à l’offre de rachat d’Altice.
Le groupe rappelle dans un communiqué de presse que l’opérateur devrait dégager une marge brut d’exploitation d’au moins 25% en 2017.
L’autre raison du refus est celle d’un « risque d’exécution important (…) en particulier en matière de droit à la concurrence » et de « risques sociaux ».
Bouygues reprend ainsi à son compte les arguments des pouvoirs publics, soucieux des risques liés à une consolidation du marché français des télécommunications.
Cette annonce risque une fois de plus de faire retomber le soufflé de la spéculation sur l'ultime phase de consolidation du marché français, après l'envolée des cours de Bourse des principaux acteurs du secteur lundi dernier.